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COVID et CRIMES

IVG avortement : intégrité du corps et valeur d'un être humain ... questions ...




Il est souvent impossible aux hommes de concevoir ce qu'est une grossesse. Les propos de Pierre Bergé parlant d'un travail comme un autre illustre à la caricature cette impensabilité de la grossesse.

Rien ne peut obliger une femme à être une mère si elle ne le veut, ne le peut pas. Les législations répressives n'aboutissent qu'à fabriquer des enfants nés dans un corps traumatisés, donc nés traumatisés.

" A supposer que tu vives, tu n'es rien sans ta captive " ... Rien ne peut sortir de cette impossibilité là. Sauf le miracle d'un nouvel accord des êtres. Que la loi ne peut forcer à survenir, surement pas la loi.

Depuis que le droit existe, les hommes en tant que groupe ont tenté et réussi souvent à interdire aux femmes de disposer de leur propre corps, à les punir pour avoir refusé qu'il soit utilisé contre leur gré, à les punir pour en avoir usé, elles, comme il était bon pour elles.

La répression contre les femmes refusant de leur servir d'esclave sexuelle ou de "mère porteuse" a été souvent des plus féroces.

Elle menace de s'abattre à nouveau par la remise en cause des "droits à l'avortement et à la contraception".

Le risque est grand aujourd'hui d'une nouvelle répression accrue contre les femmes qui tentent d'arrêter leur propre grossesse, et contre les personnes qui les aident à le tenter.

Mais la répression et la mainmise sur le corps féminin joue aussi d'une manière bien plus subtile et fort pernicieuse.

Pour faire accepter d'être un gadget sexuel, de n'être que cela, ou de nier toute autre dimension que celle d'être jouisseur, un discours masculin pervers force les femmes à nier leurs propres sentiments, et à accepter successivement d'être des gadgets sexuels bien au delà de leur propre envie, puis des objets charcutés, et des lieux de mort, et à tenir un discours des plus limites et dangereux sur les êtres humains.

Discours limite et dangereux car si un être humain n'est considéré comme "existant" et n'aurait le droit de continuer à vivre que si un autre le désire, alors ...

Ce discours du " parce que je le vaux bien ", qui autorise les violences les pires, contre ceux qui vaudraient donc moins, qui n'existeraient pas vraiment ...

La chanson d'Anne Sylvestre est terrible  ...




L'IVG n'est pas un choix entre être enceinte et ne pas l'être. Mais entre être enceinte et ne PLUS l'être.  L'avortement n'est pas le choix de ne pas avoir d'enfant, mais de ne PLUS avoir d'enfant.

La vie humaine est là dès qu'il y a conception, quelques dizaines de minutes après une relation sexuelle. Le double canal des cellules cardiaques bat dès le 20 ème jour.








Le choix réel n'existe qu'avant la conception. Les femmes doivent avoir le droit de choisir de concevoir ou pas. Après, si elles ne voulaient pas être mères, toutes les décisions sont terribles.

Au sens usuel des mots, et non au sens juridique, l'avortement est un meurtre :

il est terrible et aberrant de le réprimer pénalement sauf cas particulier,  il est terrible de vouloir à tout prix rappeler cette idée à des femmes qui sont prises au dépourvu par une grossesse inattendue, mais aussi il est terrible de le nier et d'interdire aux femmes qui le sentent d'écouter leurs propres sentiments.

Le mensonge commence lorsque l'on dit que la science aurait permis de déconnecter sexualité et reproduction. Dire ce mensonge à des adolescents, l'assortir du chantage à la normalité en présentant la "vie sexuelle" comme un devoir d'être "normal", est criminel.

Tout ce que la science a permis est de réduire la probabilité de concevoir ou de rester enceinte lorsque l'on vit une relation sexuelle. Ni plus ni moins.

Les adolescents doivent savoir que quelques dizaines de minutes après un rapport sexuel, un être humain peut commencer à exister, et alors seule la mise à mort délibérée d'un être humain peut empêcher qu'un enfant naisse. Ils doivent savoir que tel est le choix. Et qu'ils ont le choix de prendre ou pas le risque de se trouver dans cette situation.

Les adolescents doivent savoir qu'il est parfaitement "normal", de ne pas vouloir prendre le risque d'être devant un tel "choix".

Les hommes ne sont pas violables. Ils ont le choix de risquer de concevoir, ou de ne pas le risquer. Leur droit s'arrête aussi à celui d'avoir ou pas une relation sexuelle.

S'ils décident de prendre le risquer de concevoir, alors ils doivent en assumer toutes les conséquences, toutes leurs responsabilités envers l'enfant et la femme, et accepter les décisions qui n'appartiennent et ne peuvent appartenir qu'aux femmes, non pas parce qu'elles seraient meilleures philosophes, mais parce qu'elles sont dans la situation physique de mères.

A voir : "Tabu Abtreibung Warum länger schweigen"
https://youtu.be/EMcWU_1JkeE



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