Article épinglé

COVID et CRIMES

le retour des gentilles fifilles "universalistes"



Je croyais éculée l'idée " oh non moi je ne suis pas une défenseuse des lesbiennes, oh non moi je ne suis pas une féministe, moi je ne suis pas contre les hommes..."
...c'est cela, gentille fifille, coucouche panier.
Mais non, voilà ce refrain qui revient, enrubanné par des "ânes diplômées" dans un beau jargon philosopheux d'"universaliste" : on ne dira donc plus littéralement "je ne suis pas contre les hommes" mais " je suis universaliste, blablabla "
Moyennant quoi, bien sur, on ne va pas être contre les hommes qui achetent prostituées et mères porteuses, les pauvres hommes il faut comprendre leurs besoins et leurs droits et ne pas les condamner, n'est ce pas ...
Arguer d'un particularisme féminin quelconque pour parler d'un crime sexuel, pouah quelle horreur !
Parler d'une défense des lesbiennes distincte d'une défense des "gays en général", pouah quelle horreur !

A ces inepties je réponds que le respect des personnes et l'universalisme, cela n'est pas la confusion. La confusion entre moi, toi, tes interets, mes intérets, relève de la maladie mentale ou au mieux, d'un stade peu évolué et peu digne de la conscience humaine et de la société. Le féminisme et la défense des droits des lesbiennes sont aussi un combat pour la dignité des hommes dans une perspective réellement universaliste.
Etre pleinement humain, c'est à dire conscient, homme ou femme, c'est prendre conscience qu'autrui est autrui, distinct de soi, que l'on peut lui nuire, et décider, pour sa propre dignité, que l'on veut éviter de le faire, et qu'étant essentiellement semblable à lui ou elle - là est la perspective universaliste -, on a un minimum de capacité de se mettre assez à sa place pour éviter de lui nuire, pour "ne pas faire à autrui ce que l'on ne voudrait pas qu'on vous fasse".

Pour dire les choses dans un langage plus simple :
le féminisme et la défense des lesbiennes, cela n'est pas "dresser les épouses contre leur mari", ou les lesbiennes contre les gays, cela n'est pas pousser à (terme grotesque utilisé par les antiféministes) une "lutte des sexes",
(on pourrait résumer en disant que nous ne sommes pas pour que les garces remplacent les machos au pouvoir ...)
le féminisme et la défense des lesbiennes, c'est venir au secours des plus faibles, faire entendre faire sortir "les voix du silence", faire cesser la "conspiration des oreilles bouchés" au sujet de l'inceste , briser le "cri moins fort les voisins vont t'entendre" qui faisait que les victimes de violences conjugales étaient accueillies par des ricanements dans les commissariats il y a quelques décennies, que le viol conjugal n'était pas reconnu, etc etc,
c'est bien pourquoi heureusement, et "naturellement", des hommes, des juristes, des médecins, entre autres, se sont toujours joint à cette défense des plus faibles, au nom de leur conscience d'homme, d'humain.

Pour plus d'explication sur ce thème, voir mon texte "ce que je crois" http://elisseievna.blogspot.com/2010/01/ce-que-je-crois.html

Pour plus d'explication sur la récupération politicienne du thème du féminisme, voir le blog de Naibed et sa critique du gramscisme http://naibed.blogspot.com/search/label/Gramscisme , pour des explications sur la récupération commerciale du thème du féminisme et de la "gay attitude", on peut lire "le premier sexe" de Zemmour. Ce livre a des passages insupportables, mais sa critique virulente de l'abandon par les hommes de leurs responsabilités pèse sans doute plus lourd encore à charge contre eux, "avouée" et dite par un homme ... Contrairement à Eric Zemmour, bien sur, je ne confonds pas cette récupération du féminisme avec le féminisme.

Quelques historiques :
http://www.bagdam.org/articles/texte%20bb.html
La visibilité lesbienne en France : it’s a long way…*

http://gss.revues.org/index635.html
Reno(r/m)mer « la » lesbienne ou quand les lesbiennes étaient féministes

http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2590
Lesbiennes féministes : des propositions politiques

http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2569
Eros et politique
"quand la gauche arrive au pouvoir en 1981, c'est-à-dire quand se présente la possibilité, impensable sous Giscard, d'institutionnaliser certains acquis du féminisme, le lesbianisme devient brusquement un épouvantail qu'on range au placard sans mot dire. "
"L'opposition lesbiennes - féministes date donc du début des années 1980, et se figera pendant une bonne quinzaine d'années au détriment à la fois d'Eros et du politique. Car privé de l'énergie contestataire d'Eros féminin libre, le féminisme ne pourra que constater son impuissance à imposer l'égalité entre les sexes dans la Cité. "
" comme on a pu le voir lors des Assises Nationales pour les Droits des femmes de mars 1996. Il a fallu faire un véritable happening politique pour que les lesbiennes puissent introduire leurs revendications dans la plate-forme finale signée par les 166 associations, syndicats et partis de gauche organisateurs, et obtenir une représentation au sein du Collectif national.
Mais on ne peut pas en dire autant des "féministes officielles" qui observent le plus profond silence sur les lesbiennes depuis bientôt vingt ans. "
Marie-Jo Bonnet Paru dans Ex Aequo, octobre 1998

André Dufour : un vrai résistant et un vrai laïque ... contre les infra-laicistes















Anatole France " Thaïs " illustration du roman



Islam, foi publique, idéologie totalitaire

André Dufour est un français juif, né en Pologne, et résistant de la deuxieme guerre mondiale et non communiste. Cela devrait suffire à lui assurer un certain respect. Mais visiblement pour certains "infra-laicistes", ... juif ... voilà qui rend suspect. D'où la dénonciation qu'il a subi qui l'a conduit à 84 ans à écrire ceci : "C’est pour un dessin dans LibertyVox portant cette légende (Islam Danger), et dont je ne suis pourtant pas l’auteur, qu’à l’âge de 84 ans, j’ai dû subir, voici quelques mois, durant près de trois heures, un harassant interrogatoire policier d’une sorte de «Brigade de répression de la pensée indocile» agissant à la suite d’une plainte d’une association totalitaire que notre bien complaisante justice a estimée recevable. Il en fut de même pour Anne-Marie Delcambre, célèbre islamologue."

André Dufour donne ci dessous une définition de la laicité telle que je la conçois, et telle me semble-t-il, Jaurès la concevait.

http://www.libertyvox.com/article.php?id=321

Le Temple, le Forum et l’Arène

«Je touche en ce livre à des choses grandes et délicates, aux choses religieuses.
J’ai refait le rêve des âges de foi ; je me suis donné l’illusion de vives croyances.
C’eut été trop manquer de sens de l’harmonie que de traiter sans piété ce qui est pieux.
Je porte aux choses saintes un respect sincère.
Je sais qu’il n’est pas de certitude hors de la science.
Mais je sais aussi que les vérités scientifiques ne valent que par les méthodes qui y conduisent et que ces méthodes sont inaccessibles au commun des hommes.
C’est une pensée peu scientifique que de croire que la science puisse un jour remplacer la religion.
Tant que l’homme sucera le lait de la femme, il sera consacré dans le temple et initié à quelque divin mystère.
Il rêvera. Et qu’importe que le rêve mente, s’il est beau ?
N’est-ce pas le destin des hommes d’être plongés dans une illusion perpétuelle ? Et cette illusion n’est-elle pas la condition même de la vie ?».


Parmi ceux qui connaissent son œuvre et sa part active dans le combat en faveur de la séparation entre l’Eglise et l’Etat concrétisée par la loi de 1905, nul ne peut taxer de cléricalisme l’auteur de cet exergue dont l’ensemble des œuvres fut condamné et mis à l’index par décret papal «opera omnia» du 31 mai 1922. Pour ceux qui l’ignoreraient, il s’agit de la préface écrite par Anatole France pour son roman «Thaïs». Ce texte n’en prend que plus de relief et éclaire la réalité de la laïcité telle qu’elle fut comprise par ses promoteurs, mais que d’aucuns considèrent comme incompatible avec la foi spirituelle alors qu’elle en est au contraire la meilleure garante.

La foi, qu’elle soit spirituelle, philosophique ou religieuse relève de l’intimité inviolable de chaque individu, de son «rêve», qui fait de chaque être humain un temple respectable et sacré. Mais dès que les tenants ou les entristes d’une foi font intrusion dans le domaine public, avec pour objectif de propager leur foi, de l’imposer ou de forcer les autres à s’y conformer, adapter, elle sort de l’enceinte sacrée du Temple du «rêve» pour déboucher sur l’espace profane du Forum où elle se heurtera aux autres croyances, aux autres convictions. Elle devient objet de discussion, de critique, de contestation ou d’hostilité et le fait que ses promoteurs s’en plaignent, protestent ou recourent aux tribunaux, relève alors de la plus parfaite «mauvaise foi». De privée, intime et sacrée, la foi devient publique, qualificatif qui la désacralise. Elle devient même objet d’hostilité, de rejet et d’irrespect lorsqu’elle entend imposer son suprématisme qui la placerait au-dessus des lois de la Cité et au-dessus des autres croyances. Elle devient une idéologie politique souvent armée et violente, sachant qu’en matière de religion ou d’idéologie, l’Arène n’est jamais loin du Forum déserté.

À moins de se soumettre sans résistance aux plus intolérants, il ne saurait donc être question de dérogation en faveur de telle ou telle prétendue foi qui n’est que le paravent d’une idéologie d’essence totalitaire. Toute concession, tout «aménagement», toute «discrimination positive» en faveur de l’intolérance équivaudrait à retourner notre meilleure arme, la laïcité en l’occurrence, contre nous-mêmes. Hors du Temple tout est politique, ce qui a pour corollaire qu’à l’intérieur du Temple, tout ce qui, faute d’y être proscrit, touche à la politique par le prêche, discours, détournement du rituel rend ce lieu profane.

A prétendre par son suprématisme dominer le pouvoir temporel, voire économique durant plus de quinze siècles, en interdisant le Forum où, à armes égales et à droits égaux, elle se serait trouvée confrontée à des croyances ayant d’autres vérités ou qui vont à la recherche de la Vérité, l’Eglise qui s’en prétendait la seule détentrice s’était désacralisée. Elle était devenue un pouvoir politique coercitif, idéologique, voire économique et, à éviter le Forum, elle s’était retrouvée dans l’Arène en compétition avec d’autres pouvoirs politiques, idéologiques et économiques. Ce fut finalement la Loi de la Séparation de 1905 qui, chez nous, l’aura ramenée à sa vocation première : la Foi.

On mesure le chemin parcouru depuis cette Séparation en lisant dernièrement l’interview d’un prélat accompagnant le Pape aux Etats-Unis et appelant toutes les religions à se mettre ensemble à la recherche de la Vérité, admettant implicitement un certain relativisme par rapport à la vérité. Combien aura-t-on excommunié ou fait condamner au bûcher par le bras séculier avant d’en arriver là ?

Il est vrai que par delà les critiques, l’Eglise pouvait et peut évoluer sans renier sa foi, puisque ses dérives, ses exactions et ses crimes, commis ou prêtés, ne sont pas dictés par les évangiles mais au contraire, les trahissent. D’où d’incessantes contestations au sein même du christianisme qui ont abouti à la Réforme, avec son appel au «libre examen» qui a ouvert la voie aux Lumières et à la séparation définitive, déjà amorcée par les souverains européens, entre le spirituel représenté par les diverses croyances, mais aussi par l’incroyance religieuse, et le temporel représenté par l’Etat et la Société. Loin d’être une rupture, cette séparation est au contraire un retour aux sources, puisqu’elle est déjà inscrite dans le discours prêté à Jésus : «Mon royaume n’est pas de ce monde» ou le fameux «Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu».

Ce n’est pas trahir la laïcité que de rappeler en toute objectivité le rôle de l’Eglise durant le premier millénaire, à travers ses divers Ordres religieux, dans la restauration et la sauvegarde de la civilisation gréco romaine disloquée par les invasions barbares, dans la «modernisation» de l’agriculture, dans le développement des réseaux scolaires, des hôpitaux, de sorte qu’on ne peut imaginer la civilisation occidentale sans l’apport, certes non exclusif, du christianisme.

Cette évolution de l’Eglise, plus particulièrement durant la seconde moitié du siècle écoulé, annoncerait des jours meilleurs pour l’esprit de tolérance et de respect mutuel si une autre religion, frustrée par plus de cinq siècles de domination occidentale dans les domaines scientifique, intellectuel, artistique, social et politique sur le monde, ne croyait son heure venue pour prendre sa revanche en n’utilisant ses mosquées que «comme rampe de lancement» et ses «minarets comme des baïonnettes pointées contre l’Europe», selon les termes du premier ministre de la république «laïque» turque si pressée de rejoindre l’U.E, sans oublier Boumédienne selon qui les les ventres féconds des femmes musulmanes rendront superflu l’usage de la force pour submerger l’Europe. Alors que le monde occidental a définitivement abandonné l’idée de conquête et stigmatise tout ce qui rappelle le nationalisme, à commencer par l’identité nationale, l’islam combine jusque sur notre propre sol les nationalismes arabe, turc et autres, avec une religion liberticide dont l’émigration favorise l’expansionnisme et les moyens de pression. Certes, tous les musulmans installés en Europe ne partagent pas forcément, loin s’en faut, ces objectifs totalitaires. Ceux qui se contentent de pratiquer paisiblement leur religion dans leurs foyer et dans les mosquées sont probablement majoritaires. Nous pouvons «porter aux choses saintes (aux yeux des croyants sincères) un respect sincère», sans être tenus pour autant de les ressentir comme saintes, mais ce sont toujours les minorités qui mènent le monde avec l’art de prendre les «masses» en otage.

En s’imposant comme détentrice exclusive de LA Vérité, en prétendant interdire toute critique, toute contestation touchant à ses dogmes, à ses mœurs, à ses méthodes, en recourant aux pressions, au chantage, à l’intimidation, voire à la terreur, l’Islam sorti de son Temple, n’est plus qu’une idéologie totalitaire au milieu de l’Arène que nous sommes en droit de brocarder ou contraints de combattre sous peine de disparaître. N’en déplaise au grand patronat vénal et à nos politiciens carriéristes à courte vue qui déroulent le tapis rouge* sous les pieds de ceux qui veulent nous dominer, c’est en toute légitimité qu’il convient de «traiter sans piété» ce qui n’a plus rien à voir avec la piété ni avec les «choses saintes».

© André Dufour pour LibertyVox
Note :
* : La frénétique agitation présidentielle en faveur d’une aberrante «Union pour la Méditerranée» n’est qu’un avatar de ce «tapis rouge».

André Dufour s'en prend dans cet autre textes aux "infra - laicistes" qui attaquent Fanny Truchelut :

http://www.libertyvox.com/article.php?id=276

Fanny Truchelut qui écrit sur l'identité nationale :

http://www.a-voix-haute.com/
" Lorsque je vois bafouer la souveraineté du peuple, transgresser la loi de 1905, annihiler le droit des femmes, ces 3 grands principes qui sont l’essence de la démocratie de mon pays, je ne me sens plus française."


PS : ( sans oublier dans l'amour laic universel, les gays polythéistes au karma caméléon ...
I am a man ... without conviction
I am a man ... who doesn't know ...)
http://www.dailymotion.com/video/x1328k_boy-george-karma-chameleon_music

Soutien total à Anne Zelensky : marre de la récupération ...


paru dans Riposte laique n° 105

Soutien total à Anne Zelensky sur Delanoë et le Kippour
lundi 12 octobre 2009, par Elisseievna

J’approuve totalement Anne Zelensky, la « saine colère » de Anne, contre Bertrand Delanoë à propos de Kippour.

Je suis moi aussi en colère, et plus qu’en colère. Car que veut dire la décision de Bertrand Delanoe ? Elle veut dire ceci : « Les Juifs sont partout, les Juifs nous imposent leur loi. »

Combien de Juifs au conseil municipal ? Ces messieurs dames ne peuvent ils pas donner de mandat en cas d’absence ? « Vous voyez bien qu’ils veulent aussi imposer leur Talmud à tout le monde, comme les Arabes » …

Et qu’est ce que Bertrand Delanoë utilise pour faire sa publicité, sans se soucier de la saloperie de message qu’elle fait passer ? Le jour du grand Pardon, qui est aussi le jour du souvenir des morts ...

Tout cela est écoeurant. Je suis de plus en plus écoeurée de voir de plus en plus de gens venir danser sur nos (non) tombeaux, en faisant passer des messages qui préparent les prochains pogromes … mais il faudrait que j’en parle dans un autre texte.

Bertrand Delanoë cherche à faire passer sa politique pro-islam (construction de centres culturels .. où l’on enseignera le coran et sa haine écumante des juifs, participation aux fêtes islamiques), en affichant un traitement qui serait « égal » envers les juifs : voilà la raison de sa décision. Anne Zelensky a tout à fait raison de rapprocher ces différentes décisions.

Pourquoi ne demande-t-elle pas que l’on tienne exprès conseil à Noël ou le jour de Pâque orthodoxe, lui a ton reproché ? Je ne connais pas ses raisons, mais je ne le demanderais pas non plus, car ce serait à la fois ridicule, odieux et dangereux.

En effet, les Juifs ne peuvent survivre, je dis bien survivre, que dans des civilisations admettant la laïcité et le « tu ne tueras point ! », or en Europe, la laïcité et le « tu ne tueras point » viennent, historiquement, pour l’essentiel, du christianisme (et de sa contestation, elle-même advenue largement grâce au contenu biblique ..).

Veut on faire table rase du passé chrétien de l’Europe, réécrire l’histoire, éradiquer tous les crucifix ? Qu’a-t-on vu prendre leur place aux heures où ils furent éradiqués, sinon déjà l’inauguration des fours crématoires et des peaux humaines tannées dans la Vendée dont s’est inspiré Lénine, le scientisme raciste, le plan stalinien de déportation de tous les juifs …

Quand je vois que personne ne songe, à part quelques « intégristes », à demander à Delanoë à quand sa participation à la messe de minuit et au carème, par souci d’ « égalité », je ne respire plus en songeant que la laîcité progresserait,non, je tremble en voyant que l’histoire est en train d’être réécrite, effacée, le passé gommé, et que c’est bien le signe qu’un nouveau système totalitaire est visiblement en marche en France comme dans toute l’Europe.

Pour ce qui est de la politesse. Il n’y a plus d’examens nationaux les jours de Yom Kippour, voilà qui est une politesse bien aimable de la majorité vis-à-vis d’un petit pourcent de la population. Pour le reste, voici l’opinion de Josy Eisenberg, que je partage entièrement : « Il serait choquant que la France, pour avoir, par intérêt ou par générosité, accueilli des populations allogènes, soit contrainte de voir altérées ses traditions et ses manières de vivre. … Donc exit le foulard, exit la kippa.

Mais au nom de quoi interdirait-on le port de tel ou tel discret signe de foi ? Et quelle impudence à seulement imaginer que l’on veuille interdire le port de la croix, qui concerne potentiellement la majorité des Français et un usage imm morial …. Le christianisme est partie intégrante de l’identité de la France ; ses églises appartiennent à son paysage et ses fêtes, qu’elles soient plus ou moins célébrées, à sa civilisation…. Il serait affligeant que cette générosité se retournât contre ceux qui en ont fait preuve et que l’intégration des uns puisse mener à la désintégration des autres. » Josy Eisenberg Le Monde 29 mai 2003.

Ah oui, il faut dire d’où l’on parle maintenant ….Alors, comme disait Daniel Pearl, je suis juive, mon père est juif, ma mère est juive, et je connais les Yom Kippour, et je me souviens quand ils disaient après la guerre, quand il y avait plus de morts que de vivants à Yom Kippour, et que plusieurs vivants l’étaient restés ….grâce à des religieux ou religieuses.

Elisseievna

Hélène de Monferrand ... écrivain-e et défendeuse des lesbiennes


Queer as Folk






" Le journal de Suzanne" : le journal d'une résistante, et lesbienne.


" Retour à Sarcelles " : à l'est et à l'ouest après la guerre ... ( L'Est, où Hélène de Monferrand, fille de diplomate, a vécu enfant )






Réservé aux défendeuses des lesbiennes,

à condition qu'elles ne portent pas la hache d'Artémis :

"Ne portez pas un insigne pétainiste ! Se réclamant de la double hache ou "labrys" d'Artémis, des lesbiennes et des féministes adoptent cet emblème, comme les "homos-en-général" portent les couleurs de l'arc en ciel ... Or le sens politique de la double hache ou "francisque", dans l'histoire politique récente, et non dans quelque mythologie plus ou moins farfelue, est d'être le signe du régime de Vichy, du régime assassin de Vichy. Nous estimons que le port de cet insigne est incompatible avec le féminisme ou un militantisme lesbien." ( C.E.R.F.)

et ne soient pas des collabos des nazis verts.


Untermenschen, Sous hommes, chiens, sous chiens



Pourquoi ce terme de "sou-s-chiens" ...

Hadith (Boukhari): "Celui qui garde (chez lui) un chien, alors la recompense sur les bonnes oeuvres qu'il a accompli diminuera chaque jour d'un "Qirat", à moins qu'il ne soit un chien gardant une ferme ou un troupeau. "

http://elisseievna.blogspot.com/2007/07/nathan-weinstock-histoire-de-chiens.html
Cf le livre de Nathan Weinstock " Histoire de chiens" parlant du slogan crié dans les années 20 : " La Palestine est à nous et les Juifs sont nos chiens"

Ce slogan est toujours crié en Israel :



Il est aussi crié en occident :

Voir mon article sur le terme qui vise maintenant les français de vieille souche, sur le web et peut etre dans la rue, et maintenant dans la bouche de certaines intellos : http://www.ripostelaique.com/Esther-Benbassa-reprend-le-terme.html


Il fut un temps, où le grand Rabbin, se rendait au début de l’année au Palais de l’Elysée, présenter ses vœux au Président de la République, au nom de la communauté juive ... ( voir photo de Jacob Kaplan ci dessus) ... Aujourd’hui c’est le Président de la République qui se rend à la Mosquée de Paris pour y baiser la main du recteur en s’inclinant devant lui ....

Taslima Nasreen : nouvelle interview par Alexandre del Valle

http://blog.alexandredelvalle.com/archives/295-Entretien-exlusif-avec-Taslima-Nasrin.html
oubliée par tous semble-t-il ... (mémo)


T. N. — Je me bats contre la barbarie, l’obscurantisme, la haine, la bigoterie, le dogmatisme, les inégalités et les injustices, d’où qu’ils viennent. Mes réels soutiens sont tous ceux qui défendent les droits humains, les droits des femmes et la laïcité. Si les hindouistes, les chrétiens ou les Juifs m’apprécient uniquement parce que je critique l’islam, alors ils risquent de ne pas m’apprécier longtemps, ne serait-ce que parce que je critique aussi l’hindouisme, le christianisme et le judaïsme : je pense que toutes les religions sont fondamentalement opposées aux femmes ! Il est clair que certains hindouistes ne supportent pas que je dénonce leur misogynie. Ils détestent mes écrits qui encouragent les femmes à lutter pour leurs droits et n’hésitent pas se montrer verbalement agressifs envers ma personne…
A. D. V. — Pensez-vous avoir une « mission » à accomplir sur cette terre ? Une mission « laïque » j’entends…
T. N. — Oui, je pense avoir une mission qui consiste à éveiller les consciences. Je veux rendre les gens lucides car j’aime les gens. Certains sont hostiles à l’islam et pas à d’autres religions. Personnellement, je pense que toutes les religions sont mauvaises. Je leur reproche d’avoir pris en otage la morale et la moralité. Mais pour moi, la plus haute des moralités n’a pas besoin de religion. Elle se réduit à ce conseil simple : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’ils te fassent. »

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Mémo :

" Un jour un païen se présenta chez Chammay pour se convertir à condition de lui enseigner toute la Thora pendant qu'il se tiendrait sur un pied! Chammay le chassa. Hillel le convertit et lui enseigna: NE FAIS PAS A AUTRUI CE QUE TU NE VOUDRAIS PAS QU'ON TE FASSE A TOI-MÊME. C'est là toute la Torah, le reste n'en est que le commentaire. "

Homosexualité-S


Quand la soit-disant avant garde la plus avancée rejoint les pires des esclavagistes antiques, il est permis de s'interroger sur la confusion des "luttes" des "gays" et des filles de Lesbos.
Ce sont bien en effet des militants "gays" qui osent réclamer le retour à l'exploitation des mères porteuses. Soutenues par de braves lesbiennes pas trop féministes ou drôles de féministes, qui, n'osent pas les décevoir (ha, cette oblativité féminine ...).

Voici le probleme posé dans cet article, comme il l'avait été aussi par Michèle Causse ( http://www.lestoilesroses.net/article-pourquoi-les-gays-ne-peuvent-ils-etre-les-allies-objectifs-des-lesbiennes-par-michele-causse-38619445.html )
et Marie-Jo Bonnet :
" http://www.ainfos.ca/03/jan/ainfos00537.html

Gays, lesbiennes, même combat ?
Les discriminations homophobes valent pour les gays comme pour les lesbiennes.Cela signifie t'il que les uns et les autres ont ce même et unique fléau à combattre, l'homophobie ? Pas si simple. Car il reste une différence de taille : les gays sont des hommes, et les lesbiennes des
femmes. Les premiers appartiennent au groupe dominant, les secondes au groupe dominé. Le fait d'appartenir à un groupe discriminé n'empêche pas forcément les gays d'être sexistes. Ils n'identifient pas tous l'homophobie comme un avatar de la tyrannie patriarcale, qui n'admet pas la moindre fausse note dans l'ordonnance des rapports sociaux de sexe
(Pourquoi les gays ne peuvent-ils être les alliés objectifs des lesbiennes ?, Michèle Causse)."

A lire sur le sujet de la grossesse, pour réfléchir aux notions d'essentialisme et de matérialisme : le chapitre " L'amour est un besoin physiologique " de Jean-Jacques Servan Schreiber "Gérer son stress, où il est rappelé que même les bébés rats cessent de grandir quand ils sont privés de l'amour maternel.
Autrement dit : l'utérus artificiel n'est pas pour demain. Le quasi déni de maternité auquel conduit la situation de mère portesuse est une forme de maltraitance prénatale. Quant à l'homme "enceint" dont rèvent certain(e)s, c'est ... un homme qui serait devenu physiquement femme pour "l'essentiel".

MEMO : ancien article sur les droits des femmes et certains militants gays :

ARENE


Il y a un an et demi , pendant la préparation des Assises pour les Droits des Femmes, Irène Théry nous expliquait que nous avions tort de crier au loup, que l’Ordre Moral c’était fini et bien fini, que même la droite ne voulait plus d’un retour au shéma ancien de la famille...
C’était quelques temps après la parution de « La tentation de l’Innocence » de Pascal Bruckner, critique d’un infantilisme ambiant qui se manifesterait entre autres par le sentiment hypertrophié d’être victime: tiens, par exemple, le cliché de la femme victime tel que les féministes « américaines » le développent...
Aujourd’hui, pendant la journée de l’ANEF consacrée aux CUCS, PACS etc..., le 13 juin dernier, Irène Théry nous dit sa surprise devant la virulence des attaques que ses propositions pour établir l’égalité entre concubins homos et hétéros ont déclenchées. Attaques des réactionnaires, des défenseurs de la famille « traditionnelle » s’entend. Car il y a eu aussi les agressions verbales des « copains » gays : par exemple, lancé par un journaliste connu (pas par n’importe quel petit taré) « On te fermera ton clapet, conasse ! »; mais ceci est une autre histoire.
Bref, descendue dans l’arène avec les « marginales », défendant, appliquée mais insouciante, des propositions qui lui paraissaient couler de source, aller de soi, dans les temps modernes et éclairés que nous vivons, Irène Théry s’aperçoit, hé oui, que les tenants de l’Ordre familial existent, et qu’ils tapent dur.
C’est fou ce que l’on voit mieux la m... quand on est dedans.

Elisseievna 1998

L'europe meurt ... la preuve - ou : " pourquoi l'islam ne devient il pas modéré ? "

A la suite de mon article dans Riposte laique, Nadia Geerts s'offusque de ce qui serait selon elle une "caricature" de ses propos ... voici son courrier à Riposte laique et ma réponse. En fait, son incompréhension même de ma critique, prouve bien à quel niveau tombe la pensée actuelle, du moins, la pensée "wishfull" actuelle ( wishfull en français : qui prend ses désirs pour la réalité).

Mon article :
http://www.ripostelaique.com/L-Europe-meurt-de-la-fin-des.html

Son courrier à riposte laique :
Réponse à Elisseievna, qui ridiculise mon point de vue

Dans votre dernière livraison, Elisseievna ridiculise en le caricaturant grossièrement mon point de vue, énoncé dans un article récent ( http://nadiageerts.over-blog.com/article-35749388.html ) sur la compatibilité entre islam et démocratie. Ce que j’y dis est pourtant simple à comprendre : dès lors que tous les textes religieux contiennent des horreurs, l’esprit des Lumières consiste donc à lire le texte religieux à la lumière de la raison, pour contextualiser ce qui doit l’être, voire entreprendre une démarche d’historicisation dudit texte. Cela implique d’accepter que tout ce qui est écrit, en l’occurrence dans le Coran, n’est pas nécessairement exact ni universellement valable.

Mais soit... Cet article ne rompt hélas guère avec une tradition de RL qui consiste à refuser d’accorder la moindre chance à un islam des Lumières. La ligne éditoriale, clairement, consiste à récuser la distinction entre islam et islamisme, sans voir (et c’est ce que j’essaie de montrer dans l’article que vous ridiculisez) qu’ainsi, vous ne laissez guère le choix aux musulmans de France et d’ailleurs : endosser le rôle de "mauvais" nécessairement islamistes quoi qu’ils en disent, ou sortir de leur religion. A ce demander si le but que vous poursuivez est vraiment la laïcité, qui, à mon sens, s’accommode très bien de la croyance religieuse, quelle qu’elle soit, pour peu qu’elle accepte d’être privatisée, et en aucun cas politisée.

A coup sûr, ce n’est pas un mieux vivre ensemble que vous préparez avec de tels articles, mais une radicalisation réciproque.

Un mot pour conclure : je suis, à vous lire, "défenseuse des droits des femmes et lesbiennes s’il vous plait, le summum de l’avancée idéologique sans doute". J’avoue ma perplexité : je suis certes une défenseuse des droits des femmes, mais je n’ai jamais défendu spécifiquement les lesbiennes, dont la "cause" m’est ni plus ni moins sympathique que celle des homosexuels mâles.

Nadia Geerts

REPONSE D’ELISSEIEVNA A NADIA GEERTS

En quoi consiste d’après Nadia Geerts la "caricature grossière" de son point de vue dans mes propos ? Elle écrit dans son article « Je ne suis pas théologienne, loin s’en faut. Mais .. » : mais quoi ? La bonne méthode rationaliste serait d’arrêter là, de se faire théologienne/juriste de l’islam avant de dire quoi que ce soit sur ce sujet. Selon quelle logique peut on affirmer « je ne connais rien à telle doctrine, je suis incapable de définir tel concept » mais je peux vous dire quelles seront les conséquences de l’utilisation d’un concept ou de l’application d’une doctrine ? La logique floue, élastique … ? « Mais … » : mais après avoir posé son ignorance, Nadia Geert poursuit et prétend pouvoir critiquer certains points de vue sur l’islam tout en disant qu’elle ne l’a pas étudié. « Je ne sais rien mais je dirais tout » : voilà la pure et simple description de sa méthode. Elle ne connait rien à l’islam mais elle va nous parler de « l’islam », de « l’islamisme » et de l’ « islam des lumières ». Voyons le résultat de sa méthode.

Nadia Geert affirme « l’esprit des Lumières … Cela implique d’accepter que tout ce qui est écrit, en l’occurrence dans le Coran, n’est pas nécessairement exact ni universellement valable. ». Si Nadia Geert connaissait un minimum l’islam et ses textes, elle saurait qu’accepter cela, pour un musulman sincère, est précisément un abominable sacrilège et un crime, puisque c’est dire que la parole même de Dieu, le « Saint Coran », rédigé presque entièrement à la première personne, n’est ni exacte ni universellement valable. Un tel blasphème vaudrait apostasie, peine de mort et d’enfer. Tout musulman croyant sincère qui s’entendrait donner un tel conseil, penserait que l’on se fiche de lui. De même en s’entendant dire que sa " croyance religieuse" devrait " accepte[r] d’être privatisée, et en aucun cas politisée."

Alors puisque Nadia Geert se permet de faire leçon de morale et procès d’intention, je lui répondrai de même : en vérité, à voir le peu de sérieux qu’elle (et tous les intellos qui appliquent la même méthode qu’elle) met à étudier la doctrine de base d’un milliard de personnes, suscitant la quasi-totalité des conflits et persécutions du monde contemporain, on peut effectivement en déduire qu’ils se contrefichent éperdument, à la fois des musulmans et de toutes les victimes de persécutions au nom de l’islam.

Nadia Geert a une drôle vision de la méthode, mais aussi de la pratique. Elle nous accuse de « refuser d’accorder la moindre chance à un islam des Lumières » : répondons lui simplement : de l’impossible nul n’est coupable. Personne ne pourrait empêcher un milliard de personnes sur 57 Etats souverains, d’appliquer dans les faits une théorie qui serait ce fameux "islam des lumières". Personne ne peut empêcher les musulmans de trouver un islam des lumières, ni les communistes de trouver un communisme à visage humain, et de prouver leur existence réelle en l’appliquant dans les faits dans tous leurs Etats. S’ils l’avaient fait, tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes. S’ils ne l’ont pas fait, c’est que la bonne vieille logique de la lecture des textes de l’islam ne l’a pas permis, ou (inclusif) qu’ils ne veulent pas assez eux-mêmes sortir de cette bonne vieille logique, et non parce que quelque mécréant dit ici ou ailleurs son scepticisme sur la possibilité d’y parvenir.

Elisseievna

PS :

Pascal Hilout fait un article très clair pour expliquer l'illogisme des propos de Nadia Geerts,
il parle de " faillite de la pensée philosophique ",
il explique que " on ne peut pas poser une équation du genre « judaïsme = ce que Spinoza, Maïmonide, Sitruk etc. en font ». Cela revient à prendre une pensée philosophique, ou plutôt des pensées philosophiques pour une religion : des lanternes pour une vessie. La pensée de Mme Geerts est donc embrouillée elle est faite d’amalgame, elle manque de discernement linguistique, logique et conceptuel... J’espère que Mme Geerts comprendra que sa formule suppose, du point de vue théorique, l’existence d’un noyau primordial auquel les premiers musulmans adhèrent et puis en font ce qu’ils en font. Ce noyau incontournable et primordial, de ce qu’on appelle ISLAM, n’est rien d’autre que le coran et Mahomet. Pas d’islam sans le coran. Sans Mahomet pas d’islam. Avec le coran ET Mahomet, l’aventure historique des musulmans peut commencer en tenant compte du fait qu’ils n’ont surtout pas la liberté d’en faire ce qu’ils veulent. Il ne leur reste donc qu’à louvoyer et à déambuler autour du noyau dur en attendant qu’une tête brûlée ose leur expliquer qu’il y a des issues par le haut afin d’échapper à leur prison volontaire et qu’ils peuvent en sortir, sans la démolir : ils peuvent la garder intacte comme symbole de leur histoire, constituée d’une Bastille aussi vaste que le monde musulman... J’espère que Mme Geerts et mes amis/contradicteurs arriveront à comprendre qu’à travers l’espace et le temps, toute génération de musulmans se nourrit d’abord du texte coranique et de l’exemple de Mahomet, toujours présenté comme étant exemplaire. A côté de cela chaque état, chaque communauté, chaque tribu, chaque famille et chaque individu a aussi ses héritages particuliers qui nuancent sa compréhension et sa pratique de l’islam, sans jamais avoir le droit de critiquer ouvertement le noyau dur de l’islam primordial. Les musulmans n’ont jamais fait ouvertement la critique de leur religion : la première édition critique du coran est en train d’être écrite non pas à la Mecque, non pas au Caire ou en Indonésie, mais à ... Berlin, sous la houlette de philologues allemands !",
il dit qu'il faudrait demander à propos de l'islam à ses actuels laudateurs : " Interpréter et contextualiser c’est bien, mais critiquer c’est pour la Saint Glinglin ? "
Il écrit aussi : "je fais une nette distinction entre islam et musulmans. Je considère la dignité humaine comme sacrée, mais pas les religions et surtout pas l’islam, qui n’a que peu de respect pour la dignité humaine." : evidemment !

PS 2 :

Nadia Geerts m'accuse d'etre une autre personne qui soutiendrait Alexandre Delvalle et Paul Landau et de Villiers et la royauté ... alors que mon blog serait différent : voilà encore une preuve de son manque de sérieux, la preuve qu'elle ne sait tout simplement pas lire, car il suffit de lire mon blog pour voir que j'y parle de Alexandre Delvalle (qui soutient Nasreen lui !), http://elisseievna.blogspot.com/2009/10/taslima-nasreen-nouvelle-interview-par.html , de Villiers ( http://elisseievna.blogspot.com/2008/08/alain-griotteray-rsistant-lire-le-coran.html) (qui lui est fier de son pere résistant et qui a caché des juifs), du royalisme ( en France http://elisseievna.blogspot.com/2009/07/charles-v-le-sage-1338-1380.html , http://elisseievna.blogspot.com/2009/11/2012-le-president-francais-sera.html, comme en Iran http://elisseievna.blogspot.com/2008/03/pourim-21-mars-2008.html ) Montesquieu en parlait aussi, c'est bien la preuve qu'il était fasciste, c'est bien cela Nadia ?....), par ailleurs ce que j'ai écrit de Landau figure sur le site de Libertyvox http://www.libertyvox.com/phpBB/viewtopic.php?f=5&t=1774&start=675 et se reférait à cet article de lui http://www.ripostelaique.com/Pourquoi-je-soutiens-Riposte.html.
La vérité est tout simplement que Nadia Geerts n'a aucun argument de fond à m'opposer (ni à Pascal Hilout non plus), et qu'il ne lui reste plus qu'à tenter de me discréditer.

A part l'aspect tout simplement Vichyssois et puant de l'attaque, qui rapproche ces dames des pires collabos dénonciateurs de juifs et de résistants - et de juifs résistants, rappelons qu'ils furent nombreux ! - , il apparait que le probleme de méthode de Nadia Geerts est le même que celui de Caroline Fourest : à défaut de savoir ou vouloir lire, on accuse tel ou telle de double langage là alors que tout est écrit pour qui veut vraiment honnêtement s'informer.

Il est notamment particulierement stupide d'accuser les musulmans militants d'avoir un double langage (comme d'accuser les musulmans d'un complot quelconque), alors qu'ils passent leur temps à expliquer partout ce qu'ils prônent et que ce qu'ils prônent est pour l'essentiel en toutes lettres dans les textes sacrés et publics de l'islam ( les ouvrages de Tariq Ramadan sont limpides ...)
La "taqya", la dissimulation autorisée pour des raisons tactiques existe ( l'islam autorisant la guerre et ses méthodes pour la cause divine, il autorise bien sur parmi ses méthodes le mensonge - voir le hadith dans lequel Mahomet autorise ceux qu'il envoie assassiner un opposant à lui dire qu'ils sont eux memes adversaires de Mahomet), mais elle n'est pas une excuse à la paresse ou la malhonneteté de la part d'intellectuels occidentaux, dès lors que les musulmans oulémas ou militants disent eux dans de très nombreux ouvrages, très honnêtement ce qu'ils croient et pourquoi.

Nadia Geerts a un certain talent comique. Elle s’affirme féministe (http://nadiageerts.over-blog.com/article-6361749.html ), mais elle s’insurge quand je l’appelle ( ce qui pourtant pour moi est à priori laudatif ) défenseuse des droits des lesbiennes : que n’ai-je dis là, elle défenseuse des droits des lesbiennes, mais jamais !!! En effet, explique-t-elle : « , je ne me définis pas comme une défendresse des droits ….spécifiquement des lesbiennes, ce qui pour moi n'aurait aucun sens: ma conception de l'humanisme s'accommode mal, en effet, de toute distinction essentialisante en fonction du sexe. Pour résumer ma position, je dirais que pour moi, un homo ou une lesbienne, ce sont des êtres humains, point à la ligne. ».
Ben enfin Nadia, alors comment pouvez vous vous définir comme féministe, c'est-à-dire comme défenseuse des droits spécifiquement des femmes ? Si votre « conception de l’humanisme s’accomode mal de toute distinction en fonction du sexe », alors un homme ou une femme, « ce sont des êtres humains, point à la ligne » ...
Décidément, Nadia Geerts a un léger problème avec la logique.
Outre qu’elle voit de l’essenc-ialisme partout, y compris dans la description d’une idéologie (par exemple l’islam), réalité ou objet qui, je l’ai expliqué par ailleurs ( http://elisseievna.blogspot.com/2007/07/essentialisme-et-islamophobie-mme.html) , a pourtant bien un contenu défini, une « essence », et réalité ou objet qui est distincte et de nature différente des êtres humains vivants – que l’on ne doit en effet, eux, pas « essentialiser »-. Bon, quand on a un tel problème avec l’essence, il n’y a qu’une solution : passer au diesel.

Ce que je crois

Je suis militante de la défense des droits humains, féministe, anti-communiste primaire d’antan, et contre tous les totalitarismes ( pour le nazisme j’arrivais heureusement trop tard, à vrai dire, s’il n’avait pas été vaincue, je ne serais pas là ).

Je milite depuis mon adolescence à Amnesty International et dans le mouvement féministe universaliste ( Maison des Femmes, Collectif national pour les droits des Femmes etc, CERF).

Depuis le 11 septembre, je me suis attelée à étudier l'islam pour comprendre comment quel rapport existait entre cet acte, (le premier  depuis la deuxième guerre qui visait délibérément à faire mourir des milliers de personnes brûlées vives, et à mater leur mort comme les nazis le faisaient ..), et les textes de l'islam.  Le résultat de ce travail est un constat dramatique. Il sera possible d'en sortir par le haut, par une prise de conscience mais cela sera très difficile et je le crains, bien trop long avant de sortir de cette idéologie de mort où un dieu est censé dire " le musulman tue et il est tué" ...

Pour moi, militer c’est d’abord s’informer, c’est ensuite se manifester et montrer que l’on n’est pas indifférent : « Cain qu’as-tu fais de ton frère ?! ». Il n’est pas un gouvernement, qui puisse ne pas tenir compte de l’opinion publique, dans toute l’histoire cela ne s’est jamais vu, les totalitarismes ne sont advenus qu’avec le soutien de l’opinion, revancharde ou impérialiste …
Nous sommes tous et toutes responsables .

En résumé mes plus grandes préoccupations actuelles  :

je combat D'ABORD tous les fascismes, qu'ils se donnent un masque religieux ou pas :

l'islam a les memes caracteristiques fondamentales que le nazisme
( volonte de soumettre le monde "l'islam domine et n'est pas dominé",
supériorite de la oumma sur les non musulmans " vous etes la meilleure des communautes" "combattez les jusqu'à ce qu'ils payent le tribut en s'humiliant",
projet genocidaire contre les juifs " le jour du jugement ne viendra pas avant que le dernier juif n'est été tué"),
il y eu une autre religion aussi abominable et qui fut celle des incas et mayas sacrificateurs d'êtres humains et d'enfant en quantité, et aussi le culte de baal dénoncé pour ses sacrifices d'enfant par ... la bible.
Je combat le sexisme dans toutes les doctrines, peu importe qu'elles soient "religieuses" ou athées comme dans le proxénétisme libéral ou "libertin",
je dénonce d'abord les collabos des fascistes, telles les féministes "qui dénoncent les feministes intégristes qui s'en prennent à une religion".


Toute idéologie, religieuse ou pas, doit pour moi être jugée selon les mêmes critères, en fonction des critères du souci de la vie et de la liberté humaines, des valeurs d’amour et de liberté, pour toutes les personnes ou êtres humains sans distinction. A cet égard, les idéologies fondatrices des civilisations européenne (hellène, juive et chrétienne), chinoise et indienne, sont sans conteste supérieures aux autres.

L’Europe et tout le monde libre se trouve aujourd’hui menacé par l’invasion islamique, la oumma est poussée à l’agression par sa richesse énergétique, sa force démographique et la pauvreté des actuels pays musulmans. Si nous ne résistons pas à cette agression, notre civilisation sera détruite.

Certains à gauche estiment que ce ne sera que justice : je leur réponds qu’à moyen terme, leur suicide ne servira même pas les pauvres des pays pauvres, mais uniquement les plus riches des pays pauvres. En réalité, ces pseudos vertueux de gauche et ces pseudos croyants musulmans ont uniquement une logique de pilleurs et de razzieurs, tout comme les pseudos libéraux qui ne défendent que la liberté de faire leurs profits particuliers.


MON POINT DE VUE ET MES REVENDICATIONS en plus détaillé :


Relations internationales :


Dans les relations internationales, il convient de distinguer l’essentiel de l’accidentel, le stratégique du tactique. La France et les pays d’Europe d’après guerre, partagent avec les USA et Israel, les mêmes principes et idéaux fondamentaux, la Russie fait partie de la culture européenne, tout en ayant aussi un espace et des influences asiatiques. Cependant il est évident que les intérêts de la France ne se confondent pas avec ceux de ces autres Etats. Par ailleurs quoi que la culture chinoise soit très éloignée de l’européenne, elle en partage fondamentalement le même goût du respect de la vie humaine et du savoir, des lettres et de la science. Elle est elle aussi fondamentalement une alliée, malgré les interêts qui peuvent l’opposer à l’Europe.

S’il convient de ne pas oublier que le nationalisme peut mener au racisme et le racisme au nazisme, il ne faut pas oublier non plus que pas une démocratie n’existe en dehors d’une nation et d’une peuple, souverain. C’est tout le paradoxe des soit disant internationalistes qui sous prétexte d’un rêve utopique d’amour universel, font en réalité le jeu des forces sans foi ni loi de l’hyperlibéralisme et du fascisme islamique et de toutes les mafias. C’est pourquoi je dénonce ce que certains osent appeler « déficit démocratique » et qu’il faut nommer « oligarchisme » des institutions européennes (dont le projet de constitution), et l’imposture que l’on nomme trop vite « droit international » (de l’ONU etc), bien qu’une cohésion des politiques européennes et mêmes mondiales sur certains sujets soit évidemment souhaitable.

La démocratie est comme le disait Churchill, le pire des régimes après tous les autres, mais comme l’observait Montesquieu, elle est aussi celui qui exige le plus de vertu des citoyens … Elle parait de plus en plus inapplicable dans monde économique actuelle où les puissances économiques et donc politiques, sont de moins en moins liées à la terre, et aux habitants locaux d’un territoire donné. Les décisions politiques sont de plus en plus prises sous l’influence de lobbys et en considération de la nécessité pour les hommes politiques de conserver le pouvoir à très court terme, durant quatre à six ans, sans aucune possibilité pratique de politique à long terme. Il ne semble même plus possible d’assurer la défense des démocraties, dès lors que les services spéciaux dépendent de tels hommes et dès lors que les politiques extérieures elles-mêmes sont soumises à la publicité électorale et au court terme. Mais il est difficile de rêver d’une royauté où les hommes politiques ne seraient pas réduits à un court-termisme des plus dramatiques, sans s’apercevoir que des royautés même héréditaires rencontreraient quasiment les mêmes problèmes de rapport de force, du au nouveau monde économique dans lequel l’utilisation des ressources énergétiques nous a tous placés.

La démocratie a le devoir de se défendre, y compris en faisant la guerre à des envahisseurs. Je l’ai écrit à propos de l’islam, dont les textes fondamentaux prônent une guerre à toute l’humanité non musulmane jusqu’à sa soumission totale ( http://elisseievna.blogspot.com/2007/08/libert-patrie-discrimination-domination.html
http://elisseievna.blogspot.com/2009/01/harlem-dsir-et-ses-erreurs-magistrales.html http://elisseievna.blogspot.com/2007/07/essentialisme-et-islamophobie-mme.html)... Plus largement, c’est le « devoir de liberté » (sur lequel j’ai écrit un article http://elisseievna.blogspot.com/2010/01/du-devoir-detre-libre.html ) qui est celui de ne pas abdiquer ses talents et son pouvoir de défendre sa liberté pour défendre les plus faibles que soi …

Israel est un Etat démocratique issu d’un nationalisme comme un autre, avec ses avantages et ses défauts. Israel est légitime du fait de toutes les persécutions que les juifs ont du subir dans la diaspora, en occident comme en orient. Mais Israel est plus que cela, c’est le lieu historique d’une des bases essentielles de la philosophie européenne. Si l’Europe oublie Jérusalem, elle oublie ce qu’elle est et elle sera balayée, du moins en tant que civilisation européenne. Cela ne signifie pas bien sûr qu’Israel aurait « tous les droits ». ..

Droits humains :

Je suis universaliste, je crois que les êtres humains naissent libres et égaux et fondamentalement semblables, le semblable est l’essentiel, le différent l’accessoire. Naître libre cela signifie : pas enfermé dans une identité, libre de se définir par sa vie et ses choix, mais cela ne signifie ni que l’on soit issu de rien, sans famille, sans histoire, sans culture, ni que l’on soit sans un corps ayant des caractéristiques génétiques particulières. L’identité est une prison quand elle devient un enfermement et une assignation, mais l’homme qui serait détaché de tout élément d’identité, perdrait aussi tout ce qui fait de lui un humain, parlant, sociable, moral, artiste, ... et non un animal.

L’exigence de la liberté et l’unversalisme me vient du vieil enseignement biblique de l’humain, créé à l’image de dieu, homme et femme, un pour toute l’espèce humaine , et de l’humain création en création elle-même … " il faut sortir d'Egypte ..." "Ce n'est pas l'homme qui exige de Dieu sa liberté, mais Dieu qui exige de l'homme qu'il soit libre car cette liberté est le signe de la dignité de l'homme, créé à l'image de Dieu." La liberté selon Dostoievsky, "L'idée russe" Nicolas Berdaiev.

Je suis universaliste en matière morale, car je pense qu’il y a une morale universelle, des lois universelles, seulement à la différence de certains prétentieux dogmatiques, je ne suis pas sure qu’autre être humain ne soit capable de l’énoncer, ni qu’aucun dieu ne l’ai jamais soufflé à l’oreille d’un tas de poussière animé.

La seule façon d’approcher de cette morale est le dialogue, le dialogue démocratique, qui permet de soumettre sa vision, sa vision égoiste toujours influencée par l’instinct personnel de conservation, « son cœur », ses intuitions à la raison, à l’intelligence, et à l’inverse, de soumettre son raisonnement (ou sa rationalisation) apparemment parfaitement ordonné, à la rencontre avec l’émotion du témoignage ou du visage de l’autre, ou avec ses propres « intuitions ».

Je m’oppose au relativisme lâche qui refuse le jugement et la recherche d’une morale, par contre le relativisme dans le sens d’une méthode consistant à chercher dans quelle situation et condition tel ou telle norme humaine est appliquée avant de juger de sa valeur « absolue », est évidemment une précaution élémentaire.

L’universalisme ne devrait pas être confondu avec l’oubli des caractéristiques particulières des personnes ou des types de personnes : cet oubli là n’est en fait qu’une sottise ou que la justification de la confusion entre l’universel et les intérets d’un groupe « dominant ».
Quand on oublie que les femmes sont physiquement relativement plus faibles ou sont dans un lien particulier avec l’enfant qu’elles portent, sous prétexte que l’universalisme interdirait de faire des différences en fonction du corps, on défend avant les interêts des exploiteurs des femmes. Par exemple, on défend alors l’exploitation des mères porteuses sous prétexte que la grossesse ne devrait pas donner de droits particuliers …
Quand on oublie que certaines maladies touchent plus ou moins certains groupes de populations pour des raisons génétiques, qu’on les appelle peuple, race ou autre), et que certains médicaments sont plus ou moins adaptés à ces différents groupes, on est dans la sottise ou là encore, dans la préférence accordée aux soins de certains groupes par rapport à d’autres.

Ce n’est pas l’existence ou pas de races qui fait le racisme, c’est le choix moral de décider d’une inégalité en droit en raison de l’origine ou des gènes, les faits et la science ne disent jamais rien de la morale : la morale est un choix … moral.

L’universalisme ne doit pas être confondu avec ce que l'on pourrait nommer « confusionnisme », c'est-à-dire avec l’oubli du fait que les personnes sont des individus distincts, et que leur intérêts, même quand ils s’aiment, peuvent être distincts et en conflit. C'est contre la confusion de l'adage " le mari et la femme ne font qu'un et cet un est le mari " que les féministes ont du se battre pour que la femme soit bien considérée comme une personne ... C'est encore cet esprit de confusion qui a longtemps fait croire que le foyer avec ses éventuelles violences échappait à la loi, contre quoi les féministes ont du expliquer que "le privé est politique".

Les libertés ( et encore moins les droits) ne sont jamais des absolus, mais sont sans cesse en conflit les unes avec les autres, et le droit est essentiellement l’art d’arbitrer entre des intérêts et « droits » opposés : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. » Déclaration de 1789 article 4.


Droit des femmes et des homosexuelles ou lesbiennes :

L’universalisme, dans le sens que je viens de définir, ne s’oppose pas à la prise en compte des aspects particuliers des individus, et de la réalité qui est que des catégories entières partagent certaines particularités, dans certains cas pour des raisons génétique : au contraire, grâce à la connaissance de la situation de chacun-e et de ses caractéristiques (au moins à un moment donné), on peut mieux élaborer une loi universelle qui favorise au mieux la vie commune, la vie de tous et toutes. ( C’est que ce j’ai tenté d’illustrer avec mon « conte des êtres de brume », et expliqué aussi dans un texte expliquant ce qu'est une "discrimination").

Les communautés sont de nature très variées, les seules communautés qui risquent de s’opposer mortellement sont en fait celles composées de familles, et des populations composées de ces familles : elles peuvent se faire des guerres d’extermination ; par contre on n’a jamais vu de « guerre des femmes et hommes », jamais les hommes n’ont eu l’idée saugrenue de tuer les femmes en général, quant aux homosexuels, il en nait de nouveaux à chaque génération …
Chaque groupe crée sa « culture », chaque groupe a des intérêts particuliers à défendre, tout un chacun-e peut ressentir l’interêt de se retrouver dans un groupe de parole pour partager son expérience et ses questions avec des personnes se trouvant dans telle ou telle même situation que lui. Ces activités « communautaires » sont utiles aux invidividus comme à la collectivité toute entière, dès lors que les citoyen-nes gardent assez de « vertu » pour ne pas perdre de vue également la recherche de l’intérêt général.
Il en est en quelque sorte des « communautés » par rapport à la Nation,comme des vassaux par rapport au Seigneur : le Seigneur doit protection et sauvegarde à ses vassaux et à leur population, en échange, les vassaux doivent accepter de donner leur vie pour défendre le Royaume tout entier.

Défendre les droits des femmes ou les droits des lesbiennes ce n’est donc pas, en tout cas cela ne doit pas être, opposer femmes et hommes, épouses et maris, ni perdre de vue l’intérêt général, et encore moins celui des enfants. Le rêve féministe est « nos luttes changent la vie entière », c'est-à-dire la changent en meilleur, pour les femmes comme pour les hommes. Pourtant les intérêts des hommes « en tant que groupe » et des femmes en tant que groupe, les intérêts des gays et des lesbiennes ne sont pas forcément coincidants.

Je suis pour le droit des femmes à décider de leur contraception et en cas de malheur de leur avortement, ainsi que d’un accouchement sous X.
Non seulement il importe essentiellement à l’humanité de respecter l’intégrité physique des êtres humains, donc le droit des femmes de disposer de leur corps, mais il importe de comprendre, que l’être humain n’est humain que s’il nait dans le corps d’une femme, s’il y vit durant des mois en harmonie et en communication avec elle, et aussi de préférence avec le père près de la mère, c’est pourquoi il est absurde et même monstrueux d’opposer fœtus et femme, le fœtus ne peut se développer bien que si la mère le désire et le souhaite, pas si elle est forcée.
L’avortement doit ainsi être permis aux premiers stades du développement de l’enfant, même si les médecins qui y ont opposés ne doivent en aucun cas être obligés de le pratiquer.
Mais le droit fondamental des femmes est de ne jamais avoir à recourir à l’avortement faute de protection contre la violence, faute d’information, faute de contraception, faute de présence du père et de la famille et de la société (faute de crèches …) quand elles sont enceintes et souhaitent garder leur enfant.
De même qu'il est évidemment souhaitable que plus aucune n'ait à recourrir à l'accouchement sous X, mais tant que certaines ne se sentiront pas capables d'un lien avec l'enfant, il faut qu'elles puissent accoucher sous X.

Les groupes « gays et lesbiens » ont soutenu le PACS et la « maternité de substitution » qui servent principalement les intérêts des hommes (homo comme hétéro), hommes qui ne voulaient plus du mariage et de ses pensions alimentaires, et n’ont pas hésité à réintroduire la répudiation en France, hommes qui veulent pouvoir acheter des enfants aux « mères porteuses", en se moquant totalement de la maltraitance prénatale que cela représente comme des conséquences pour la santé des femmes.
Je suis opposée au PACS et à la légalisation des mères porteuses. Je suis pour un mariage (on peut l’appeler alliance ou autres) homosexuel qui prévoit les mêmes normes pour les relations dans le couple, mais des normes différentes en ce qui concerne les enfants, qui ne peuvent être leurs enfants biologiques.

Je suis pour la possibilité pour des couples homosexuels d’adopter, car il n’y a pas de raison de priver à priori des enfants de l’accueil dans des familles homosexuelles, mais par contre je ne vois nulle discrimination dans le fait, toutes choses égales par ailleurs, de donner la préférence à un couple homme-femme pour l’accueil d’un enfant, car personne n’en sait assez aujourd’hui pour dire que l’adoption par un couple homosexuel est aussi sécurisante pour un enfant adoptable c'est-à-dire déjà fragile.

Je suis pour la pénalisation de l’achat de prostitution comme de l’achat de services de mères porteuses. Que certaines prostituées le soient librement est discutable – quelques unes peut être, mais tout dépend de ce que l’on appelle « libre choix » - mais en aucun cas, il ne faut de législation qui favorise la pression exercée sur les plus faibles, or toute légalisation de l’achat de prostitution favorise les violences contre les femmes et le harcèlement sexuel. La pornographie qui utilise des personnes vivantes pour des films et des images est une forme d’achat de prostitution. Les autres écrits ou images pornographiques sont utiles en tant que forme de « psychanalyse », ils ne sont dangereux que s’ils sont diffusés sans précaution ou affichés à grande échelle dans les lieux publics, notamment à des enfants ou adolescents.

Je suis opposée à la parité, non pas comme objectif bien sûr (c’est un objectif à défendre puisque c’est la preuve de l’égalité ou à contrario de la persistence des inégalités, en particulier dans l’accès des femmes à la parole dans la société), mais comme norme obligatoire. Car non seulement la parité suppose en gros que la pensée défend du sexe du cerveau, mais, on ne le voit que trop bien aujourd’hui, elle aboutit à des revendications ethniques qui menacent la démocratie.

Je suis favorable à une prise en charge mutualisée des charges liées à la parentalité ( soins des enfants et des personnes âgées), afin que les femmes ne soient pas pénalisées sur le marché du travail en raison de droits qui font peser une charge supplémentaire sur les entreprises qui les emploient : ces pseudos droits ne sont en fait qu’un handicap quand ils sont supportés par l’enterprise et non par la collectivité toute entière. C’est à mon avis une condition déterminante de la fin du « plafond de verre ».

L’autre condition, comme personne ne changera le fait que ce sont les femmes qui portent les enfants et qui les allaitent, serait peut être que les hommes reprennent du service militaire (et de la sécurité civile) pour une durée significative, comme en Suisse : ce serait bon pour la sécurité et le sens civique, ce serait bon pour leur cœur et leurs artères, et puis cela rétablirait plus d’égalité en matière de « disponibilité » pour le travail – sans oublier par contre qu’il serait souhaitable que les femmes aient elles aussi un minimum de formation à la défense et à l’autodéfense.

Les féministes disent « féministes tant qu’il le faudra », j’ai bien peur qu’il ne le faille toujours, car il est dans la « nature humaine/animale » de l’être humain, d’avoir du mal à renoncer à la loi du plus fort spontanément. Le sexisme dans le langage, et la négation du sexisme dans le langage montrent à quel point il est pénible à certains de renoncer à une situation dominante, même dans ce qui parait mineur, à quel point ils s’y accrochent même lorsqu’il en passe par la violation des règles communes de la grammaire sur le genre des mots, du respect de la vie privée, de la plus simple des politesses …

Gauche – Droite :

Les valeurs de gauche et de droite en réalité se complètent, l’opportunité d’appliquer une politique plus de gauche ou plus de droite … dépend des circonstances. Ce critère n’est pas pour moi un élément déterminant et encore moins une « identité ». J’ai tout de même envie de rappeler que si affreux que fut le communisme dans sa réalité, allant jusqu’à des persécution en fonction de la situation des parents, il est tout de même dans son idéal disons « de base », plus humain et élevé que le nazisme (et que son quasi-jumeau islamique), et j'espère que les pays sortant du communisme ne verront pas l'illetrisme revenir ...

Pour mémoire : Alain Griotteray demandait que l'on lise le Coran comme on aurait du lire Mein Kampf avant la guerre, cf : http://elisseievna.blogspot.com/2008/08/alain-griotteray-rsistant-lire-le-coran.html : je pense que Alain Griotteray, André Dufour, de même que le mentor d'Alexandre del Valle ( http://elisseievna.blogspot.com/2008/04/del-valle-dnonce-la-connexion.html ), le Général Pierre Marie Gallois, qui rejoint Londres en 1943 d'où il partit combattre avec la Royal Air Force, et d'autres sont des sortes de pères spirituels pour tous. J'ai eu la chance de pouvoir aller saluer Alain Griotteray lors de la signature d'un de ses livres, petit homme au regard tout bleu, il disait que nous devions nous battre ... J'ai eu aussi la chance de pouvoir dire à René Dumont, merci pour vos livres, lui l'agronome de terrain, qui parlait autant des responsabilités du Nord que de celles des hommes (politiques) du Sud ( http://www.onf.ca/film/Rene_Dumont_lhomme-siecle/ )...


















Mouvement féministe actuel : 

Il est de plus en plus évident, que quasiment toutes, je dis bien toutes, les organisations qui s’affichent aujourd’hui de l’anti-racisme, du féminisme, de la lutte contre les discriminations, sont aujourd’hui les instruments de la loi islamique et du racisme anti-blanc alliés, et sont aux mains, soit des militants de l’islam, soit de leurs idiots utiles.

Il est caractéristique que ces mouvements se réclament de moins en moins des droits humains, car les droits humains sont largement un héritage des valeurs hellènes, juives et chrétiennes, et sont pour l’essentiel contraires aux lois de l’islam; même si dans l’islam, qu’il ne s’agit pas de caricaturer, se trouve aussi certaines de ces valeurs, ce qui laisse un espoir pour l’abandon par les musulmans actuels de cette idéologie.

Peu de féministes ont le courage de dénoncer les problèmes liés à l'idéologie islamique. En France et en Suisse nous sommes quelques unes ... Aux USA également.

Mes "ennemis", en tout cas celles qui me détestent parce qu'elles sont dans la "détestation" ... :

Je suscite une irritation particulière de la part de certaines personnes supposées de gauche, féministe et laique, mais que j'estime pour ma part être alliés des totalitaires, parce que je suis inattaquable sur les points habituels de leurs opposants :

je suis impossible à accuser de racisme car je l’ai toujours combattu, j’ai défendu les femmes afghanes comme bosniaques musulmanes comme serbes et croates et les tsiganes sans l’ombre d’une hésitation,

je suis impossible à accuser de sexisme puisque je suis féministe défendant les femmes contre les violences, contre l’exploitation par la prostitution, contre la psychanalyse, contre le sexisme du langage, contre le pacs etc ,

je suis impossible à accuser d’homophobie puisque je défends les lesbiennes, que je suis pour le mariage homosexuel,

je suis impossible à accuser d’être vieille France « moisie » puisque je ne suis pas une française de « vieille souche » très ancienne,

je suis impossible à accuser d’intégrisme puisque je suis athée,

je suis impossible à accuser de communautarisme parce que je n’ai jamais abordé « les questions juives » ( et encore moins israeliennes) avant que des agressions antisémites ne se produisent en France vers 2001-2002, ( sauf peut etre en répondant à quelque propos et texte antisemite ou servant manifestement l’antisémitisme) tout simplement parce que je suis essentiellement « citoyenne française » et que cela suffit déjà amplement à mes préoccupations civiques.