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COVID et CRIMES

La vraie guerre, les vrais ennemis


La seule vraie guerre que l'humanité ai jamais eu à mener est celle contre la nature, la nature aveugle et âpre.

"Les écologistes" nous rappellent à bon escient que les autres ennemis sont "imaginaires" ...

"imaginaires" dans le sens de nés de notre imagination à nous humains : oui,

mais "imaginaires" dans le sens de "inexistant", cela non :
celui qui a décidé d'être l'ennemi d'autrui a pris une décision réelle et commet des actes réels en son nom, il existe, et il est un ennemi.

En clair, lorsque des écologistes parlent de "terrorisme" comme d'un "ennemi imaginaire", ils occultent la réalité.


Il ne faut jamais oublier que la vraie guerre est celle de notre survie dans les conditions dures faites par la nature.
Il ne faut jamais oublier que toutes les guerres dues à la jalousie ou à l'orgueil de groupes humains pourraient être évitées.
Il ne faut pas ignorer que la "oumma" peut-être tentée par l'utilisation des méthodes fascistes de l'islam pour imposer une domination,
Il ne faut pas non plus dissimuler que nous sommes aussi ambigües lorsque nous faisons des guerres pour le pétrole.

Il n e faut jamais perdre de vue que de toute façon, ce sont les bébés qui gagnent les guerres.

Le "choix" des donneurs vivants d'organes : réveil d'un chirurgien

Le "libre choix" du don : enfin un chirurgien se réveille !
Enfin il s'interroge sur la "liberté de choix" d'un donneur d'être mutilé vivant pour autrui.
Espérons que les mêmes interrogations soient enfin prises en compte au sujet du "don de soi" des "mères porteuses", ou des "prostituées" que certains veulent nous faire passer comme le summum de la liberté individuelle "d'avant-garde".
Espérons que la diabolisations de ceux qui dénoncent les risques pour la santé des femmes ( et la douleur morale et les questions éthiques soulevées) de certaines pratiques de PMA cesse enfin.


http://www.liberation.fr/actualite/societe/315748.FR.php
© Libération

Jacques Belghiti. Ce chirurgien spécialiste de la greffe de foie à partir de donneurs vivants renonce à cette pratique suite à un décès. Et s’inquiète des dérives dans ce domaine.

Jacques Belghiti a 60 ans. ...il est chirurgien, spécialisé dans les greffes de foie, et en particulier des greffes à partir de donneur vivant.
Car cet organe a, en outre, une particularité étonnante : il se reconstitue très vite. Vous en coupez la moitié, deux semaines plus tard, il est comme avant ou presque....
Et voilà pourtant qu’au top de sa carrière il vient de prendre la décision d’arrêter les greffes à partir de donneurs vivants. La passion qui a fait sa notoriété. Il en faisait près des deux tiers en France, il n’en fera plus. La raison ? Le 15 mars 2007, un homme de 48 ans est mort, il venait de donner un lobe hépatique à son frère.

...Jeune chirurgien, il part au Japon en 1982-1983, où il découvre l’essor des greffes d’organes à partir de donneurs vivants, et se lie d’amitié avec le roi de la chirurgie, le professeur Makuchi.
Sa première greffe ? Jacques Belghiti ne peut jamais faire comme tout le monde, elle a lieu «la nuit de la chute du mur de Berlin». Après ? Une histoire brillante, limpide. Les greffes se suivent et ne se ressemblent pas tout à fait. Une, dix, cent, trois cents. Il devient un chirurgien connu internationalement. Au point qu’on lui propose de présider l’Association mondiale des greffes hépatiques. Et cela aurait pu continuer.

Mais voilà, la mort de ce donneur change tout. Celui-ci avait un cancer rare qui s’est révélé lors de ce prélèvement et qui a explosé avec les suites opératoires , alors que sans la greffe la pathologie aurait pu rester silencieuse.

Jacques Belghiti et son équipe de l’hôpital Beaujon se sont arrêtés. Sonnés, comme jamais. La belle histoire des greffes à partir de donneurs vivants se révélait un peu plus lourde qu’ils ne se le disaient. Dans un article paru dans Esprit, la psychologue du service, Mathilde Zelany, a détaillé combien la question du don était compliquée, combien ce choix était contraint. Comment, en effet, dire non et ne pas donner à son frère, à sa femme ? «Quand quelqu’un est embarqué, il n’a plus vraiment la possibilité de refuser, explique Jacques Belghiti. Et puis on a quand même noté que plus d’un tiers de ceux à qui on a prélevé le foie droit ont eu des complications.»

Mais le chercheur reprend vite le dessus. D’autres questions sont là, en suspens : «Le foie se régénère vite, mais on ne regagne jamais son foie à 100 %, seulement à 90 %. Est-ce que le sacrifice brutal d’une partie de son foie n’entraîne pas une forme de réaction ?»

en France, pour les adultes, il y a assez de foies prélevables sur des morts, et donc le risque, même minime, n’est plus acceptable. «Mais, avoue-t-il, c’est très difficile d’accepter de ne plus être pionnier. Grâce aux donneurs vivants, on a beaucoup appris sur le foie, jamais on aurait pu apprendre autant, et là, d’un coup, on peut avoir le sentiment de se fermer une porte de connaissance.»

Dans sa décision intervient un autre aspect, peut-être plus militant. Comme si, avec l’âge, il revenait à ses premiers combats. Jacques Belghiti est inquiet de l’avenir qui se dessine.
«Les pays occidentaux arrêtent peu à peu les greffes sur donneurs vivants adultes. Mais celles-ci se développent énormément en Asie. Au Japon, à Taiwan, à Hongkong, ils en font beaucoup. Que va-t-il se passer en Chine ?» Jusqu’à récemment, la Chine se servait outrageusement des organes prélevés sur les corps des condamnés à mort. Vu le tollé mondial, celles-ci se sont peu à peu arrêtées. «A coup sûr, les greffes à partir de donneurs vivants vont se développer. N’est-ce pas ouvrir, là, la boîte de Pandore ? Comment s’assurer que le donneur est bien volontaire, qu’il ne le fait pas pour de l’argent ? Cela me fait peur. De drôles d’histoires circulent déjà à Hongkong…»